Solo Catastrophe

Solo représente un homme seul qui contemple l’obscurité. Il évoque des allers-retours incessants de son lit à la fenêtre. La scène se passe la nuit dans une chambre, dans un cadre hors du temps. Cet individu décrit son environnement : les murs sont vides, les objets disparaissent, aucun élément n’est en mouvement ; la vie semble s’être arrêtée. Une simple flamme éclaire faiblement le lieu et symbolise la mort prochaine.

Catastrophe montre le rapport entre un metteur en scène exigeant et son assistante soumise à ses directives. Lors d’une dernière répétition théâtrale, ils contemplent l’un et l’autre un comédien seul, debout face à eux, immobile sur scène. Ils s’appliquent à imposer leur marque à ce personnage dans l’aboutissement d’un processus théâtral. Nous choisissons de présenter deux textes rares et inédits en Belgique qui, pour nous, s’articulent et se répondent de manière à constituer un ensemble signifiant. Les deux pièces sont centrées sur un homme debout et immobile, mais là où la densité de Solo tient dans sa forme en monologue, Catastrophe se concentre sur un personnage muet autour duquel évoluent deux autres personnages.

Conception : Frédéric Rolland / Interprètes : Christophe Jaccard, Alix Merle et Gilles Van Bunnen / Création lumière et régie : Charles Hoebanx / Graphisme : Maxime Van Muylder et Alexandre Lorgnier / Photographie : Virgilio Martini / Avec le soutien de la Maison Maurice Béjart

Copyright jean-françois Hocq / 2025
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